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JOURNAL DES LECTEURS EUROPEENS

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25 novembre 2007

ENTRETIEN AVEC McEWAN

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez voir l'entretien avec McEwan récemment diffusé sur Arte à l'occasion de la parution de son dernier roman On Chesil Beach. Quelques passages seront bientôt traduits par notre collègue d'anglais M.D. Eudorçait.

http://www.arte.tv/fr/art-musique/journal-culture/1751320.html

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20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Margot Schwarz

«Une chambre sans livre est un corps sans âme. » ( adage latin)

            « Vingt-trois heures onze » lit Margot sur sa montre, posée sur la table de chevet. La jeune fille jette un regard circulaire dans la chambre exiguë, éclairée d'une lumière douce. Sur les étagères, elle aperçoit des livres. Ses livres. Margot sourit. Elle connaît le contenu de chacun. Les personnages sont comme de vieux amis qui prennent vie lorsqu'elle ouvre l'un ou l'autre de ces ouvrages. Jacqueline Wilson, Anna Gavalda, Lolita Pille, Marc Levy, Lewis Carroll... sa bibliothèque personnelle recèle de nombreux trésors, dans des genres très différents. Pour l'adolescente, chaque livre est un voyage, et plus ils sont variés, plus elle les aime.

            Déjà petite, Margot lisait énormément. Elle avait trouvé en la bibliothèque municipale un lieu de repos et de loisir, un lieu où elle pouvait s'adonner à l'un de ses plaisirs préférés : la lecture. Elle se souvient encore du sourire amusé et attendri des employées quand elles voyaient disparaître la petite sous une pile de livres plus haute qu'elle. Parmi ses préférés, on pouvait trouver ceux de la Comtesse de Ségur, qu'elle avait tous lus, en particulier Les Malheurs de Sophie, qu'elle aimait énormément.

            Aujourd'hui encore, il arrive que Margot relise ce livre qui fait désormais partie de sa collection. Certes, le  nombre de livres qu'elle détient ne dépassera jamais celui d'une vraie bibliothèque, mais la jeune fille se moque de posséder, tant qu'elle lit.

            « Vingt-trois heures quinze » vit Margot lorsqu'elle consulta sa montre une seconde fois. Ses réflexions n'ont pris que quelques minutes. Pas assez cependant pour la distraire de sa lecture. Plongée dans L'Ange de Mai, Margot se dit qu'elle l'aura fini dans la nuit. Peu importe le réveil difficile qui l'attend le lendemain, elle terminera son livre, afin d'en commencer un nouveau la nuit suivante. Et ainsi, effectuer un autre voyage dans le pays des songes.

Margot Schwarz 2nde1 lycée Watteau de Valenciennes

20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Nolwenn Parois

Lire c’est aller à la rencontre d’une chose qui va exister,

          La trouvaille à laquelle on n’aurait jamais pensé.

          Le coup de foudre qu’on attrape tout petit,

          La passion qui grandit au fil de la vie.

          Le pouvoir de sauter les barrières,

          L ‘envie de voyager dans tout l’univers.

        Imaginer sans la moindre influence,

          Instants magiques où seul règne le silence.

          Installée confortablement dans mon lit,

          Isolée avec ces pages que l’on relie

          Impossibilité de ne pas terminer,

          Intensément je lutte contre Morphée.

       Relier le passé, présent et futur,

         Romans d’amour, de suspens ou d’aventure.

         Rires et larmes pouvant aller jusqu’à l’excès,

         Romans parlant de vie et de décès.

         Relire et se dire quel sera l’avenir.

         Romans imprégnés de tous ces souvenirs.

       Entrer dans une vie, où tout est permis,

       Évasion pouvant durer toute une nuit.

       Exploration de la bibliothèque,

       Et retrouver  origines latines et grecques.            

       Envie de dévorer les livres un par un,

       Et jamais n’apparaîtrait le mot FIN.

Nolwenn Parois 2nde1 lycée Watteau de Valenciennes

20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Gabrielle Monchau

"Le verbe lire ne supporte pas l'impératif..." (Pennac)

La rentrée entamée, déjà les titres jaillissent : qu'ils soient policiers, humoristiques ou fantastiques,

Enlevant à coup sûr l'envie de les lire, les sujets sont aussi passionnants que de l'arithmétique.

Vaillamment, le lecteur fatigué tente de s'y intéresser

Effaré par le temps qui lui est laissé pour le terminer.

Réussir à finir un de ces livres peut être considéré comme un exploit.

Bâillant à la moindre ligne, en soupirant un peu plus fort à chaque fois,

Epuisé par tout ce travail, on finit par abandonner.

Livres d'histoire, grands écrivains, philosophes, biographies,

Il faudrait pour lire cela sombrer dans la folie.

Rêvant d'Harry Potter et autres romans à succès,

Elèves de tous horizons ont envie de s'évader.

Ne plus avoir de livres énormes à digérer pour n'en comprendre que la moitié

Est certainement pour nous tous une nécessité.

Savoir aimer un livre, c'est d'abord savoir le choisir,

Un titre accrocheur, un résumé qui ne fasse pas fuir.

Peut-être est-ce trop compliqué d'avoir un livre qui ne donne pas envie de vomir,

Pour s'évader et se permettre de fuir.

Obéir cependant paraît inconcevable

Rangés dans un coin, ces livres paraissent inutilisables.

Tout le monde doit lire, mais tous les livres ne doivent pas être lus,

Et certains auraient mieux fait de n'avoir jamais été parus.

Plus de contraintes, plus de temps limité

A vouloir lire trop vite on oublie de s'appliquer,

Sans savoir exactement de quoi ce livre parlait.

Lire est un verbe qui n'est pas comme les autres

Il évoque une histoire différente selon la personne qui l'emploie

Mais il peut également évoquer la vôtre.

Policiers, héroïc-fantasy, mangas, histoires d'amour, best-sellers

Et vous pensez qu'il n'y en a pas qui sont faits pour vous?

Réaliser cela est déjà une étape importante pour un lecteur

A vous de décider quels livres sont à votre goût.

Trois dernières lignes enfin, pour présenter celle qui a écrit ces lignes,

Il s'agit d'une personne qui adore la lecture

Fanatique de policiers et de romans fantastiques.

Gabrielle Monchau 2nde 1 lycée Watteau de Valenciennes

20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Anaïs Soriaux

« Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. » (Jules Renard)

  Anaïs est mon prénom, quinze ans mon âge,

  J'aime m'évader à travers les pages.

  Les pages d'un livre cela va sans dire,

  Que ce soit Hugo, Flaubert ou Shakespeare...

  Comme Jules Renard le dit dans sa citation :

  « Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. »

  De bibliothèques en bibliothèques, je suis en admiration

  Devant ces milliers de livre qui font briller mes yeux.

  La lecture me transporte vers la liberté,

  Avec elle, je fais ce qu'il me plaît.

  Je voyage seule, mais toujours en première classe,

  Un jour au Pôle Nord, un autre dans un palace.

  J'aime les œuvres diverses et variées

  Mais le genre fantastique a ma préférence.

  Leurs récits me transportent au-delà de la réalité,

  Et mon imagination glisse sur les mots avec aisance.

  Les contes sont pour moi un retour à l'enfance

  Je les redécouvre chaque fois avec impatience.

  Ces mondes où règnent princesses et princes charmants

  Qui vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.

  Au hasard de mes lectures, il m'arrive parfois,

  De disparaître au milieu d'enquêtes policières

  Où énigmes et détectives sont rois

  Et où suspens rime avec mystère.

  Les ouvrages égyptiens ou mythologiques,

  Me font voyager au cœur des cités antiques.

  Se transformer en Cléopâtre ou Athéna, est amusant,

  Découvrir leur vie et leur passé est tout aussi fascinant.

  Heureusement pour moi, il me reste énormément de livres à découvrir,

  En espérant prendre toujours autant de plaisir

  Et pourquoi pas le faire partager

  A celui qui se trouvera à mes côtés.

     Anaïs Soriaux 2nde1 lycée Watteau de Valenciennes

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20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Océane Benayache

Il était une fois le livre de ma vie

« Lire , c’est aller à la rencontre d’une chose qui va exister »

( Italo Calvino )

     Ma vie est un livre, un livre à découvrir … Voici une histoire sans fin, ou plutôt, un petit extrait de celle-ci, depuis le tout commencement …

     Aujourd’hui, le 7Février 1992. Il est 23h51, je me sens crispée, tout est noir ici. J’essaie de me détendre mais rien à faire, j’ai ce tambour au fond de moi qui résonne inlassablement, m’obligeant à m’agiter …

     23h59 : je n’en peux vraiment plus, je ne sais pas ce qu’il se passe, je suis agitée en tous sens. Puis, je suis comme aspirée vers un tunnel d’où jaillit une étrange lumière aveuglante. J’ai peur, je m’accroche, je glisse encore et encore, pour moi tout est terminé ; c’est la fin. Tout s’accélère, j’ai juste le temps de lire : «  S.O.R.T.I.E  »

     Ce fut alors le premier mot que j’ai réussi à décrypté et, ce fut loin d’être le dernier …

     Oui, on peut dire que cette «  sortie » m’ouvrit les portes vers un autre monde : le 8 Février 1992 à 00h05 moi, fœtus  2 917 5** *** devint Océane.

     Le livre de mon existence se remplit alors peu à peu, au fur et à mesure du temps. Longtemps j’ai baigné dans les contes de fées.

    En jetant un regard plus loin que l’horizon, on peut apercevoir un enfant qui joue dehors s’inventant une monde bien à lui … Celui-ci quittera bientôt l’enfance, celui-ci fait toujours partie de moi. Il me pousse toujours à chercher dans mes lectures ce qui m’éclaire et me donne de l’émotion. Les livres sentimentaux font par conséquent partie du genre principal de mes lectures.

     Toutes ces évasions dans les livres me donnent la conviction, mais surtout l’envie de croire qu’elles existent réellement. En lisant, il est vrai qu’on apprend beaucoup mais, ce qui a de plus formidable, c’est de se retrouver confronter à vivre des situations qu’auparavant nous avons déjà lu. C’est pour cela que la lecture est pour moi une sorte de désir de la part du lecteur, d’aller à la rencontre d’événements qui seraient susceptibles  de lui arriver.

     Pour ma part, la plus belle rencontre fut celle avec « Le monde de Sophie », de Jostein Gaarder . Un livre très  différent de mes lectures habituelles et qui fut donc une vraie révolution pour moi. L’alliance entre la féerie, l’émotion et l’étude de la philosophie m’a beaucoup plu.

     Pour se laisser porter par un livre, il faut être dans un endroit calme … De nombreuses conditions  qui nous exercent à lire entre les lignes, là où se trouve la plus belle poésie du silence.

     Maintenant à vous d’interpréter ce chapitre de ma vie concernant ma relation avec la lecture. Peu importe le jugement, mon livre ne sera jamais terminé avant la phrase culte : elle rencontra beaucoup d’autres livres, vécut heureuse et, eut beaucoup d’enfants … »

Océane Benayache 2nde1 lycée Watteau de Valenciennes

20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Florine Yapi

“Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire ,

j'ai la certitude d'être encore heureux”(Jules Renard).

Lecture et adolescents:

Incompatibles? Pas forcément!

Certaines personnes vous diront qu'elles adorent sortir ,

Moi, je vous dirai la même chose, mais aussi que j'aime lire!

Bien sur Lire est une bien grande expression

Je vais donc vous donner quelques précisions.

Pour moi, la lecture ,

C'est  une deuxième nature ,

C'est comme un soulagement

Après avoir passé de durs moments.

La lecture, c'est un moyen de s'échapper

Vers de lointaines époques, de lointaines contrées.

Ainsi tout en rêvant et en lisant ,

Je voyage au gré des pages, et au gré des vents.

Mais mes voyages préférés

Sont ceux qui se passent dans de très lointaines années.

Et là je m'imagine à Versailles ou dans un très grand château ,

En compagnie du Roi-Soleil ou de Diderot.

Ou bien dans un endroit imprécis ,

Où je rencontrerais de grands esprits.

Mais j'ai beau voyager et rêver ,

Cela finit toujours par s'arrêter.

Le réveil est inévitable ,

Mais la lecture m'est indispensable.

L'art de la lecture est si beau , que mon seul souhait

Est qu'il ne s'éteigne jamais.

Afin que des générations de voyageurs ,

Qui ne sont en fait que des lecteurs ,

Pensent à faire leurs bagages

Pour voyager durant des milliers de pages ,

Sans oublier que la lecture un jour est née

Et qu'elle ne mourra jamais!

Alors tant que les livres auront encore des pages à tourner

Je serai heureuse , et pour de nombreuses années!

Florine Yapi 2nde1 lycée Watteau de Valenciennes

20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Clémentine Voisin

« la lecture est un art et tout le monde n’est pas artiste » ( Madeleine Chapsal)

Une fille toute brune de peau toute café

Portant le nom d’un fruit , a les cheveux frisés.
Elle est vêtue de blanc , les livres, elle les admire

Mais ce n’est pas pour autant qu’elle ira tous les lire.
Dans la grande armoire de cette fille en blanc

Se trouvent des histoires depuis bien longtemps

Des petits livres fermés, emplis de grandes pages

Méritant d’être ouverts pour leurs mots, leurs images.
Mais la fille en blanc , les respectant tous bien,

Ne trouve jamais le temps de n’en lire aucun.
Elle aimerait pourtant ,cette petite fille café

En allant de l’avant , aller les déchiffrer.
Mais le temps , la paresse, n’étant pas bien amis,

Lui viennent à la rescousse quand l’un lui est permis.
Il fut une fois pourtant , à l’âge de neuf ans,

Par grande obligation , elle dut lire un roman .
Elle fut ainsi plongée dans l’histoire de Charlie,

Son fameux ticket d’or et sa chocolaterie.
Transportée par l’histoire, voguant entre les pages,

Elle eut comme l’impression d’être sur un nuage.
Ce livre fantastique , elle l’a lu en entier

Et peut nous dire alors qu’elle a été comblée.
Elle le recommença très peu de temps après

Et prit du plaisir à le redévorer.
Dans le feu de l’action ,elle voulut donc poursuivre

Son envie de lecture en lisant d’autres livres,

Mais a été déçue car ces nouveaux ouvrages

Lui ont vraiment déplu, les mots comme les images.
Malgré le manque de temps et le manque d’envie

Elle connaît bien des gens et a beaucoup d’amis

Qui par la conviction vont la faire lire quand même,

Peu importe le temps, peu importe le thème .

Voisin Clémentine 2nde1 lycée Watteau de Valenciennes

20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Marc Beauprez

                        

« Un beau livre, c'est un livre qui sème à foison des points d'interrogation » ( Jean Cocteau)

       Au commencement, ils étaient épais et cartonnés, et je pouvais les mâchouiller, les triturer à volonté, c'était notre première rencontre. Par la suite, ils sont devenus de plus en plus sophistiqués, de plus en plus beaux et édifiants. Ils se sont révélés indispensables à mon épanouissement, à mon développement intellectuel, à mon équilibre.

       Mais vint un jour celui qui se démarqua des autres et devint pour moi le principal, l'Ultime, qui allait m'emmener dans son univers imaginaire, peuplé de créatures fantastiques, prêtes à tout pour atteindre leur idéal, qu'il soit bon ou mauvais.

       Auparavant je parcourais des kilomètres, j'allais visiter toutes les expositions, j'explorais les librairies, participais à des forums sur le net pour assouvir ce besoin de tous les posséder. Mais il me manquait toujours l'Ultime, l'indispensable pour donner les réponses à toutes mes questions, mais existait-il, où était-il ?

       Un soir, où je n'arrivais pas à trouver le sommeil, j'ai pris la décision de partir à sa quête tel un chevalier à la recherche du Graal. Je partis vers les contrées lointaines du mont Fuji qui m'avait été révélé en songe. Lors de mon voyage, de nombreuses péripéties m'attendaient, plusieurs fois même, je frôlais la mort, mais j'atteignis ma destination à force d'obstination. Je trouvais l'entrée d'une grotte et y descendis sans hésiter, sans savoir ce qui m'y attendait.

       Enfin je le vis, il était là, posé sur un socle de pierre, illuminé par un rayon de lumière opaque qui perçait au travers de la roche. Devant lui un golem, ce monstre légendaire que j'avais rencontré au travers de mes lectures. Devrais-je le combattre pour l'obtenir ? Et puis après, ma volonté de le trouver assouvie, que changerait-il dans ma vie ? Trouverais-je toutes les réponses à mes questions et, si tel était le cas, que deviendrait mon existence ? Une vie morne, fade, sans couleur où plus aucun écrit ne me ferait rêver ?

       Alors je saluai cet être hors du commun et tournai les talons avec mes questions, et l'espoir que d'autres livres m'emporteraient au-delà des mots….

Marc Beauprez 2nde1 lycée Watteau de Valenciennes

20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Marion Tylec

"Un beau livre, c’est celui qui sème à foison des points d'interrogation" Jean Cocteau.

Premier temps : avant la lecture

OBSERVER la couverture. FROISSER quelques pages. RESPIRER l'odeur du papier. REGARDER des mots SANS PENSER.

Deuxième temps : durant la lecture

Quand j’ai habitué le livre à s'ouvrir, je l'entame. Quelquefois, j'ai du mal à accrocher à l'histoire dès les premières pages, j’agis en conséquence : Je ferme le livre et j'y reviens souvent bien plus tard. Mais si le début m’inspire, rien ne peut plus m’arrêter...Dans ce cas, en quelques jours, quelques heures seulement, mon livre est terminé. Ce qui ne signifie pas que j'ai tourné la page...

Troisième temps : après la lecture

Le plus intéressant est ce qui suit la fermeture du livre. Il s’en suit des tas de réflexions... Après avoir fini un livre à l’histoire passionnante, je me sens un peu « vide »... Oui, car pendant quelques jours, ce livre m’a accompagnée, et j’étais tellement plongée dans l’histoire que dès lors où je retombe dans ma propre vie, dans ma propre histoire, je m’ennuie un peu...

Dès que je le peux, je m’en vais au-dehors, munie d’un crayon et de papier. Je noircis des pages entières de questions sans rapport entre elles, parfois totalement dénuées d’intérêt.

Mais les bons livres me procurent de telles impressions durant la lecture que j’ai besoin de cet intermède entre le livre, et la réalité. Les questions que je me pose changent parfois ma manière de vivre. Je prends de nouvelles habitudes, et j’adopte de nouvelles idéologies.

Non, pour moi, un livre n’est décidément pas composé que de mots destinés à nous divertir. C’est bien plus que ça. Ce sont des idées qui tentent d’être transmises, comprises, par un auteur désireux de mieux nous faire comprendre la vie. Ce sont des messages, des ondes. Pour moi, c’est presque une psychothérapie qui tend à mieux me faire comprendre mon propre être.

Marion Tylec 2nde1 lycée Watteau de Valenciennes

20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Colette Lauer

«Le verbe lire ne supporte pas l'impératif» (Daniel Pennac)

          Je ne suis pas blonde, je n'ai pas les yeux bleus, je ne fais pas 90D de tour de poitrine (j'espère que vous aurez encore envie de me connaître après ça !), mais je suis l'une des élèves qui a gardé le plaisir de lire après tant d'années de scolarité.

          Depuis l'école primaire on nous force à ingurgiter de gros pavés de Maupassant, Mérimée, Gautier etc (oui ! ces fameux livres où après trois mots il faut se reporter au lexique, ce qui saucissonne l'histoire entre le Larousse et le texte).

            Malgré toutes ces épreuves, j'aime toujours lire. Tout particulièrement les livres dans lesquels l'auteur a du style et n'a pas peur de choquer le lecteur (Zazie dans le métro par exemple), les livres qu'on a envie de relire et où l'on comprend de nouvelles choses à chaque fois. Je déteste les livres sur les histoires d'amour à l'eau de rose (reflet d'une vie qu'on n'aura jamais ! Désolée si je brise vos rêves…), les autobiographies (ça fait assez « ma vie est tellement fabuleuse par rapport à la vôtre ! »).

         J'aime lire dans le silence, seule (si je suis avec une copine je passe vite du « Grand Meaulnes » à la nouvelle saison de « Desperate hoursewives » !). Je déteste que l’on me force à lire, comme beaucoup de gens , je pense. Je trouve que la meilleure lecture est la lecture clandestine : le goût de l'interdit (le soir caché sous les couvertures pour finir son livre. On a tous connu ça non ? Non ? ! Ah ok...). Mais le fait de forcer quelqu'un à lire va l'inciter à faire le contraire. Si vous interdisez à un enfant de lire pendant sa période « rébellion » il ne fera que ça !

          Alors s'il vous plaît, laissez nous découvrir seul le plaisir de lire !

Colette Lauer 2nde1 lycée Watteau de Valenciennes

20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Marjorie Basoli

« Un livre doit être la hache qui brise en nous la mer gelée »(Kafka)

     Il était une fois une jeune fillette appelée Lara. Cette fillette ne vivait que pour les jeux vidéo... Elle passait ses journées entières à y jouer sans arrêt. Un jour, sa mère lui fit un cadeau...

     « Chouette ! , se dit-elle, un nouveau jeu ! »

     Lara ouvrit le paquet  et trouva des feuilles de papier enveloppées dans du cuir.

_ « Heu... qu'est ce que c'est ?

_Eh bien, ceci est un livre Lara... lui dit sa mère, c'est pour te décoller un peu de tes jeux...

_Ouais ! … c'est ça. »

     Lara monta dans sa chambre et jeta le livre sur son lit. Puis elle s'installa à son ordinateur.

     Mais elle  ne pouvait détourner sa pensée de cette chose étrange, elle la regardait du coin de l'œil, comme envoûtée... Alors elle se faufila vers ce livre.

     Elle le prit entre ses mains, délicatement, et tourna la première de couverture. Puis elle commença à lire. Elle se glissait dans la peau du héros, elle y prenait beaucoup de plaisir. Elle se prit même tellement au jeu qu'elle acheta d'autres livres avec d'autres histoires, mais toujours le même plaisir de se plonger dans une histoire, de se prendre pour quelqu'un d'autre, de découvrir de nouveaux sentiments...

     Sa passion était née !

Marjorie Basoli 2nde 1 lycée Watteau de Valenciennes

20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Simon Pruvost

« le verbe lire ne supporte pas l'impératif » Daniel Pennac,

          Du haut de mes quinze ans, j'ai déjà lu les trois quarts de littérature latine, de l'Encyclopédie de Diderot et d’Alembert éditée au 18ème  siècle... enfin presque... en fait pas du tout! Je suis comme la plupart des élèves de mon âge, c'est-à-dire que je lis pour mon plaisir ! Car après tout, « le verbe lire ne supporte pas l'impératif ».

          Pour moi la lecture est une sorte d'évasion, je quitte, durant une dizaine de chapitres, la ville et tout ce qui l'entoure, pour me retrouver à côté d'un sorcier aux pouvoirs dévastateurs tentant de tuer un dragon... enfin bref! « Bip » ,étage 0, la terre.

          Ma rencontre avec un livre... En fait je prends l'annuaire des livres, je prends un numéro au hasard, je l'appelle et je l'invite ,au cinéma, le plus souvent.. C'est drôle hein! Non ? D'accord… ! Sinon sérieusement dans mon choix de livre c'est la première de couverture ( au moins ils n’ont pas froid!), qui compte le plus, le premier abord ; le titre est aussi déterminant, mais je n'achète pas un livre parce qu'on me dit de l'acheter,  sinon, je ne prendrais pas de plaisir à le lire! Le verbe lire ne supporte pas l'impératif.

          Le plus souvent je lis des livres de genre fantastique, car les livres traitant de la réalité sont parfois bien tristes... Pourtant paradoxalement, les livres-documentaires sur les conditions de vie durant la seconde guerre mondiale m'intéressent ainsi que les livres comme le «livre noir du communisme » , mais en fait je lis ce que je veux car « le verbe lire ne supporte pas l'impératif ».

          Pour conclure, ce que j'apprécie dans les livres, c'est la diversité et le pluralisme des genres, des origines, tout le monde y trouve son compte. Et chacun lit ce qu'il veut (à part les livres imposés en français...) Et c'est ce qui donne un sens à la phrase « le verbe lire ne supporte pas l'impératif ».

Simon Pruvost 2nde1 lycée Watteau de Valenciennes

20 octobre 2007

Portrait de lecteur par Morgane Valencourt

«  Un livre doit être la hache qui brise en nous la mer gelée  »

( Kafka )

            Il y a quelques mois, j'errais dans les rayons d'un magasin, à la recherche d'un livre, DU livre ... Puis j'ai aperçu la couverture d'un ouvrage qui m'a littéralement attirée. Je l'ai pris et j'ai observé le titre ainsi que la première de couverture en détail. J'ai ensuite lu le résumé au dos et j'ai décidé de l'acheter. C'est un livre du XXième siècle : Hell de Lolita Pille. Je suis rentrée chez moi et je me suis plongée dans la lecture. Dès les premières lignes, j'ai été totalement captivée. Je ne pouvais plus m'en détacher ... Les minutes passaient, les pages défilaient entre mes doigts ... J'étais complètement scotchée au livre, je ne pouvais plus le lâcher et de toute façon, je ne voulais pas.            Puis la fin de ce drame est arrivée ... Des larmes coulant sur mes joues, j'ai refermé mon livre. Pendant les semaines qui ont suivi, j'ai beaucoup réfléchi et je me suis rendue compte que ce livre avait changé ma vision du monde, mon regard sue les gens, ma vision du bonheur, ma vision de l'argent ainsi que ma vision sur le but de la vie ... Plus tard je l'ai relu  sans pouvoir m'en séparer, à nouveau. J'ai ressenti les mêmes sensations que pendant ma première lecture. Je me suis vite aperçue qu'en fait, l'auteure ne décrit que la réalité et les problèmes de ce monde. J'étais encore passionnée par ce livre, mais j'avais, en plus, l'impression de mieux comprendre ce que Lolita Pille voulait nous communiquer. Puis, je l'ai terminé, une nouvelle fois. Et j'en ai conclu comme elle que « L'Humanité souffre. Et je souffre avec elle »

Morgane Valencourt 2nde1 lycée Watteau de Valenciennes

29 septembre 2007

5e PRIX EUROPEEN DES JEUNES LECTEURS

Bonjour à toutes et à tous,

Les élèves du Lycée Eminescu et du Lycée Saint Exupéry ont commencé à lire la nouvelle sélection du PEJL.
En attendant que les modalités de correspondance via Internet soient définies, je vous propose, ainsi qu'à vos professeurs, de partager vos impressions et vos avis sur ce blog en cliquant sur le titre "commentaires" .

J'invite également tous les collègues et tous les élèves désireux de devenir membres de ce blog, c'est-à-dire d'avoir la possibilité de rédiger des messages, de me le faire savoir par courrier électronique.
Ainsi, nous aurons probablement un espace d'échanges plus souple et plus riche.

A très bientôt donc!

29 septembre 2007

EN FAMILLE

NDIAYE, Marie

29 septembre 2007

LES SOLDATS DE SALAMINE

CERCAS, Javier

29 septembre 2007

EXPIATION

McEWAN, Ian

29 septembre 2007

L'HOMME DE NEIGE

ALBAHARI, David

29 septembre 2007

PAS FACILE DE VOLER LES CHEVAUX

PETTERSON, Per

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